Quand le vent passe…

Quand le vent passe et repasse
Dans cet automne décalé
Je m’évade au fond des âmes aimées
Comme ce petit soleil ridé
Petit soleil voilé d’automne
Tu illumines ma vie rouillée
Comme une Femme ferait renaître
Mes sens et ma gaieté.
Tu réchauffes
Avec délicatesse
Toutes les promesses
Eclaboussées
D’un automne flamboyant
Comme un printemps finissant
Comme une caresse osée sans rimes
Et sans rimmel dégouliné.
Quand le vent passe et repasse
Dans cet automne décalé
Je retrouve mes certitudes
Et toutes les Femmes que j’ai aimées
Dans des bonheurs inachevés
Des regrets embaumés d’opium nectarisé
Des valses d’Amélie déchirées.
Quand le vent passe et repasse
Au seuil de mes pensées
Je ne suis plus seul à pleurer
Dans cet automne décalé
Parce que je t’aime à en crever
Tu abandonnes ma vie rouillée
Mais je n’en veux à personne

Je ne suis qu’un être écorché …
Quand le vent passe… a repassé…
Sur les brumes et les marées
Et sur les reflets nacrés
De la mer au coucher…

JF. 5/11/2004

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